Notre groupe Astro59/GAAC, composé de Damien, Fred, Laurie et Olivier, est bien arrivé à la station hier après quelques péripéties.
Les chutes de neige abondantes on rendu l'arrivée à Saint-Véran plus compliquée que prévu : les 60 derniers kilomètres ont été faits avec les chaînes vendredi soir.
Samedi, le risque d'avalanche 5 (première fois depuis 2008) nous a largement convaincus de ne pas monter à la station. Nous en avons profité pour visiter le village, chose que nous avons rarement le temps de faire... Nous avons même pu goûter enfin au bain norvégien des Gabelous. 39°C au milieu d'un paysage enneigé

Dimanche, le risque 4 encore trop important ainsi que la météo ne rendaient toujours pas possible l'accès à l'observatoire. Nous sommes donc descendus, accompagnés par Dominique, à Château-Queyras pour faire quelques courses. Nous sommes ensuite montés à Aiguilles pour rejoindre l'ARVA Park et éprouver notre entraînement à la recherche de victimes d'avalanches dans des conditions plus proches de la réalité que notre entraînement habituel dans les pâtures de la banlieue lilloise. Nous nous sommes notamment rendus compte que le dépliage des sondes n'était pas toujours évident. Nous avons ensuite rejoint un chouette restaurant à Abries où nous avons pris des forces en vue d'une randonnée à raquettes à l'espace ludique de Aiguilles.
Lundi, la météo était enfin favorable pour envisager une montée. Après avoir pris des renseignements auprès des pisteurs et d'autres habitués, nous avons décidé de monter. Départ du bas des pistes à 9h30, Grand Serre à 12h30, observatoire à 14h00 sans encombres. Nous sommes restés très prudents, suivant les traces et les indications de Dominique afin de ne pas devoir sortir nos ARVA "pour de vrai".
Après une bonne collation, nous avons filé faire une sieste réparatrice avant de faire le tour de la station et des instruments. La première partie de nuit était dégagée mais très humide et voilée, nous en avons profité pour (re)prendre en main les instruments sur quelques beaux objets.
Mardi matin, tout le monde était dehors pour regarder le lever du soleil, malheureusement masqué par des nuages au dessus de l'Italie. Nous avons ensuite entrepris de décoincer la coupole du T62, d'ouvrir tous les cimiers pour réchauffer les instruments et dégivrer les miroirs. Ceci fait, nous avons sortis nos pelles pour déneiger devant l'observatoire : une tranchée devant chaque fenêtre mission et la fenêtre de la cuisine pour voir enfin les montagnes de l'intérieur, et un accès au groupe électrogène dont l'appenti était presque entièrement enfoui.
Cet après-midi, nous filons de nouveau à la sieste en prévision d'une nuit qui s'annonce excellente.
A bientôt pour quelques photos.